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samedi 4 juillet 2020

Mon histoire : La sexualité avant le mariage

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À la sortie de l’adolescence, toutes les filles deviennent attirées par les belles histoires d’amour. C’est le temps de la quête d’un amour cendrillon, d’une histoire sérieuse qui peut avoir une probabilité d’aboutir au  mariage. Arrivé au terme de l’adolescence, j’ai, moi-aussi, eu ma dose. J’ai en cette période fragile de ma vie rencontré un jeune homme qui m’avait promis le mariage. Cette promesse était aussi jolie qu'illusoire. Je crois qu’il l’avait faite pour éblouir mes oreilles d’enfant afin de se créer un chemin égoïste nous menant, lentement et surement, dans le péché.

Venant d’une famille chrétienne et étant moi-même chrétienne, je m’étais fixé un objectif d’honorer Dieu et mes parents en gardant ma virginité jusqu’au jour de mon mariage. Mais, dans la vie, en se fixant des objectifs, il peut nous arriver de faillir à l’idéal  que nous nous sommes établis. Tomber sur le chemin de la vie ne fait pas de vous une erreur, au contraire cela prouve que nous sommes humain et faillible. L’essentielle est de se relever de son erreur et d’en tirer des leçons, c’est ainsi que nous devenons plus sage et plus expérimenté. Les plus expérimentés sont souvent ceux qui ont survécu à beaucoup d’épreuve.

Dans cette période fragile de ma vie de jeune fille, j’ai eu à faire l’erreur de perdre ma virginité avec ce garçon qui me promettait le mariage. Il m’a juste fallu quelque minute après avoir passé à l’acte pour constater que c’était une belle erreur d’avoir céder à la pression de mon corps.

Beaucoup pensent que la sexualité n’est qu’une affaire de plaisir. Mais, après l’avoir expérimenté j’ai compris qu’elle allait au-delà des simples plaisirs physique. La sexualité a une dimension, physique, émotionnelle et spirituelle. Le consommer en dehors du cadre que Dieu a institué provoque un disfonctionnement dans chaque dimension de l’être. De plus la sexualité est une façon de s’unir et de faire qu’un. À chaque fois que vous le faites, vous devenez un avec votre partenaire. Vous lui transmettez une partie de vous.

Le soir où je l’ai fait, je n’ai pas pu dormir. Je m’étais rendu compte du mal que je venais de commettre envers Dieu ; de l’opprobre que je venais de  jeter sur le nom de ma famille et du mal que je venais de m’infliger à moi-même en piétinant ma propre décision.

La bible nous exhorte dans 1 corinthiens 6 : 19 que notre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en nous, que nous avons reçu de Dieu, et que nous ne nous appartenons point à nous-même. Ce verset me revenait chaque fois à l’esprit et me rappelait que je venais de profaner le temple de l’Esprit.

Il va s’écouler un bon moment ou j’ai presque frisé la dépression jusqu’au jour où j’ai personnellement décidé de me confier à une grande sœur qui va me conseiller de prendre un temps de prière afin de réparer avec Dieu et avec moi-même. Je vais, donc, prendre trois jours de prière que je vais finalement passer devant Dieu entrain de pleurer car je ne trouvais quoi lui dire.

C’est enfin après ces trois jours que je vais trouver la paix et le pardon de Dieu selon qu’il est écrit : si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. 1Jean 1 : 9

Si ce message vous arrive tôt, alors prenez la ferme décision de consommer la sexualité que dans le mariage et seulement avec votre époux (épouse). Dans l’éventualité où cet article vous arrive un peu tard, repentez-vous sincèrement ; faites la paix avec Dieu et avec vous-même.

Le sexe est comme un feu, il peut être insignifiant mais bruler toute une forêt en un rien de temps. Faites-en usage que dans le cadre du mariage et seulement avec votre époux (ou épouse). Pour revenir à la petite histoire, le fameux garçon ne m’a pas épousé, nous avons d’ailleurs rompus quelque jour après. À la place, Dieu m’a donné un bon mari quatre années plus tard avec qui nous avons des beaux enfants et une belle petite famille.

Sœur Psaumes 23

lundi 15 juin 2020

Sauvé par grâce, justifié, sanctifié et adopté. 4 vérités fondamentales

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"En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa Volonté, à la louange de la gloire de sa Grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé." Éphésiens 1,4-6

Combien il est glorieux de découvrir une révélation si profonde et frappante, sagesse variée et illimitée de Dieu, un projet éternel qu'il avait conçu et préparé pour l'humanité bien avant le temps. 

La création toute entière représentée par Adam (le premier) s'est tenue coupable en détruisant la relation si harmonieuse que Dieu voulait entre lui et l'homme étant créé à son image en désobéissant à la loi de Dieu. Plusieurs penseraient que le sacrifice de Christ à la croix est une réaction de Dieu à l'acte posé par l'homme pour réparer le mal commis mais l'Incréé Créateur Omniscient et Souverain avait déjà prévu avant la fondation du monde, ce qui allait être pour la création entière la plus grande révélation et manifestation de son amour de Dieu en sa grâce, la mort de son Fils unique (le second Adam), qui allait représenté à son tour ceux que Dieu avait prédestiné à être sauvé pour être ses enfants d'adoption. (Lire à ce sujet notre prochain article : Comprendre la doctrine de la prédestination)

La bible est claire, il n'y a pas de pardon sans effusion de sang. Ainsi, Jésus, le Fils Unique du père est mort à la croix pour accomplir ce que l'amour de Dieu réclamait à savoir la grâce pour l'humanité perdue (Dieu est Amour) et la justice de Dieu, criant vengeance (Dieu est Juste). Il est magnifique de voir comment ce seul sacrifice est suffisant, total et parfait pour répondre à deux exigences intrinsèques de Dieu Justice et Amour.
Il y a bien des bénéfices et richesses exprimées dans l'Évangile en vérités fondamentales qu'aucun enfant de Dieu ne devrait ignorer. Elles découlent de l'œuvre rédemptrice de la croix. Nous en exposons seulement 4 dans cet article. 

Ø  "Nous sauvés par la grâce au moyen de la foi"
Cette glorieuse vérité est à saisir au plus profond de nos cœurs. Elle est même au centre des épîtres pauliniennes. Par le sacrifice de Jésus, la miséricorde de Dieu est manifestée ainsi, nous sommes sauvés par la grâce au moyen de la foi et non à cause de nos œuvres. Éphésiens 2,1-10 et suivant.

Ø  "Nous sommes justes"
La justification est entendue, dans quelques cas, comme la reconnaissance de ce qui est sans faute ou fraude mais dans sa vérité profonde, le juste dérive de l'exécution totale de la volonté de Dieu, de la loi de Dieu. Elle est l'une des thèses majeures du salut. La justification est le premier don de cette grâce (salut). Dieu justifie l'homme en vertu de l'œuvre accomplie par Jésus-Christ et Dieu justifie l'homme en vertu de la foi de l'homme en Jésus-Christ. La justification se traduit immédiatement dans le pardon; elle est le pardon, le fait que les péchés de l'homme ne lui sont plus imputés, que la culpabilité de l'homme est effacée, que l'homme est considéré comme juste. Galates 3,6; 2 Corinthiens 5,17 et suivant et Éphésiens 4,32.

Ø  "Nous sommes saints"
Un jour en disant à une amie que j'étais "saint", j'ai été perçu pour « le plus prétentieux des chrétiens zélé », puisque cette vérité a été dur à entendre et comprendre. La sainteté est la nature de Dieu. Le but de Dieu, révélé par l'œuvre définitive du Christ Sauveur est non seulement d'ouvrir à l'âme individuelle la possibilité d'être transformée à l'image du Christ mais bien aussi de se constituer un peuple saint, Christ s'est livré pour l'Église, à fin de la sanctifier. Éphésiens 5,26. Cette sanctification, aussi bien personnelle que collective, des disciples par exemple, objet de la prière du Christ dans Jean 17, repose tout entière sur la perfection de l'œuvre du Sauveur et sur l'Union de l'âme du croyant avec le Christ. Paul dira à ce sujet que Jésus a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption. 1 Corinthiens 1,30. 

Cependant, cette notion biblique de la sanctification fait surgir certains problèmes. Le plus central est  le caractère décisif et complet de la sanctification. Les chrétiens sont "les saints" (Voir les salutations de Paul dans ses épîtres) et son caractère incomplet et progressif. Les croyants ont à poursuivre la lutte contre le péché et à "se sanctifier" de plus en plus. La sanctification réelle réside dans la formation d'une personnalité spirituelle de plus en plus conforme à Christ. Il s'agit donc bien d'un effort dans une fidélité à Jésus qui doit être poursuivie jusqu'à la ressemblance, et dont l'aboutissement serait indiqué par l'expérience sublime de Paul : "Ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi". C'est l'effort de l'obéissance et de la vigilance, l'acceptation de l'exigence divine de la perfection mais aussi de la part de Dieu, assistance et œuvre du saint Esprit en nous. À ce sujet retenez Apocalypse 22,11. 

Ø  "Nous sommes adoptés"
L'adoption est un acte légal par lequel on accueille quelqu'un comme son propre enfant en le faisant participer aux privilèges inhérents à la famille et conférés par droit de naissance. Galates 4,5 dit : "Dieu a envoyé son Fils pour racheter ceux qui étaient sous la loi et pour que nous jouissions du privilège de l'adoption". Et donc dans la famille de Dieu. La validité de cette adoption est garantie par le témoignage du Saint Esprit atteste lui-même à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Romains 8,16. Ainsi adopté, le converti est une nouvelle créature. Il peut, avec une entière certitude, appeler Dieu, Abba, ce qui signifie Père.

Père, je te dis merci car par Jésus-Christ, ton Fils Unique que tu as donné, nous sommes sauvés par ta grâce, justifiés, sanctifiés et adoptés. De ma part, je prie que Dieu illumine les yeux de nos cœurs pour nous faire comprendre ces glorieuses vérités et qu'il puisse nous faire grâce à fin de les vivre et en bénéficier dans notre espérance à notre cité céleste et que l’ennemi ne nous voile pas l’intelligence au nom de Jésus.

Un jour


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Un jour ! Y a toujours un jour dans la vie !
L’existence d’une personne est constituée de bons nombres d’évènements, des choses qu’elle ne saura peut-être pas comptabiliser. Depuis la naissance jusqu’à la vieillesse, la mémoire de l’homme ne garde que des brèches sur les souvenirs qui auront coloré l’existence de celui-ci.   
Des images, dans la mémoire à long terme, y figurent en multitude ; cependant seule une lueur apporte la clarté à notre réminiscence. C’est normal ! La rétention est souvent fonction de l’impact qu’on a subi ; C’est aussi  ce qui fait qu’on ne retient pas tout, et qu’on ne relègue pas tout aux oubliettes.
De tout ce que l’homme rencontre, y en a qui l’impactent, transforment son existence, et demeurent gravés en lui. Des évènements qui n’affectent pas que la mémoire, ils affectent les cœurs et l’âme, tout en faisant couler des larmes, de joie et de peine ; ils laissent une forte joie ou un fort chagrin. Un évènement qu’on n’oubliera jamais. A son issue, une date reste imprimée sur les pages de nos souvenirs, un jour dont on n’est pas prêt à noyer dans la mer des oublis. Dans votre existence, vous avez connu beaucoup de jours, de joie et de peine ; leurs tracent se particularisent chacune dans votre cœur.
« Chaque jour est un don de Dieu », dit-on !
Parmi les questions qui dépassent l’entendement humain figure celle de savoir où étions-nous avant la naissance ? Ou encore : qu’allions-nous être sans naître ? Au regard de ce qui précède, le cerveau humain n’aurait pas assez de pixels pour améliorer l’image que l’homme a de son existence. La Bible nous renseigne que, comme tout être vivant, nous venons de Dieu et nous irons vers Lui. C’est Lui qui nous donne la vie, selon qu’il est écrit «  car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être… » (Actes 17 : 28) ; Et chaque jour de notre existence est un précieux cadeau que nous devons entretenir avec soin. C’est un don.
Les jours ont tous vingt-quatre heures mais ne se ressemblent pas !
 Il est écrit : « … car tu ne sais pas ce qu’un jour peut enfanter » Proverbe 27 :1. Y a des jours qui enfantent la joie ; d’autres la tristesse ; certains même les deux ! A chaque jour sa particularité !
Avant aujourd’hui, il y a hier ; et après aujourd’hui, c’est demain ! Nos faibles mains ne maîtriseront que le sort du « today » ; c’est l’aujourd’hui qui est à notre porté ! Faisons-en bon usage.
Avant que vous n’arrêtiez de lire ces textes, j’ai une question à vous poser : si le jour enfante, qui la rend porteur d’une semence ? Ou encore Peut-on ensemencer une journée ? 
 Charles ZOKOLA 

mercredi 4 mars 2020

Le fils bien aimé du père


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Dans le livre d’exode (chap. 24,12), l’Éternel dit à Moise : monte vers moi sur la montagne, et reste là ; je te donnerai des tables de pierre, la loi et les ordonnances que j’ai écrites pour leur instruction.

La même pensée est reprise par l’apôtre Paul, lorsqu’il écrit aux corinthiens (dans 1 corinthiens 10 : 11), la bible dit : « ces choses leur sont arrivées pour nous servir d’exemple, et elles ont été écrites  pour notre instruction… ». De ces deux textes, nous comprenons que l’objectif de tout ce qui est réunie dans la Parole de Dieu se résume dans deux choses essentielles c’est-à-dire instruire et servir d’exemple.

Quand on parle d’objectif, on fait allusion à l’intention, à une fin que l’on se propose. Le seigneur voudrait que sa parole soit une lampe à nos pieds, celle qui nous guide et nous conduit ; il veut que nous devenions UN avec elle.

Depuis l’évangile selon jean, nous savons que « la parole a été faite chaire, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (jean 1 :14). Étant cette Parole, Christ est donc le modèle parfait pour tous les hommes, en toutes choses et dans tous les domaines.
Le Dr. Mike Murdock, dans son ouvrage « the Leadership secrets of Jésus », tire des leçons sur le leadership de Jésus ; cela montre que notre maître est un modèle en leadership.

Au-delà du leadership, je crois que le seigneur est l’exemple, par excellence d’un bon fils ; sa relation avec le Père est le type de relation que tout « Abba » rêverait d’avoir avec son fils.

La bible dit de lui : « Et voici, une parole se fit entendre des cieux ces paroles : celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » Matthieu 3,17. La traduction la bible de Jésus-Christ exprime ce texte en ces termes « et voici, une voix du ciel déclara : celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris mon bon plaisir ». Ce texte contient l’une des très grandes et importantes  portions des saintes écritures ; Dieu déclare publiquement avoir un fils, celui qui porte tout son amour et son affection ; un fils qui fait son plaisir. Christ est donc ce fils.

En brossant toutes les évangiles, nous voyons que le Christ entretenait une relation particulière avec son père. Le seigneur, en tant qu’un fils, il avait su gagner la confiance, le cœur de son père, il était son fils bien-aimé. Encore plus loin, la bible dit de lui que « le père aime le fils et il a remis toutes choses entre ses mains » (jean 3,35).  Nous voyons par cela une relation bâtie sur la confiance du père envers son fils ; par cet acte, le père le déclare apte de gérer ses affaires. Cette relation est donc si profonde au point que le fils dise « je suis dans le père et le père est en moi » (jean 14,11) ; une communion sans pareil.

Étant le modèle parfait, la vie du seigneur est toute une exhortation qui nous appelle à développer une relation  de qualité avec le père céleste par la prière, l’étude de sa Parole et l’obéissance à celle-ci. Une constante profondeur dans son amour, c’est possible ! Si et seulement si nous emboitons les pas du Christ notre sauveur.

La profondeur appelle la profondeur ! y a des choses que le Père ne nous donne que si notre communion avec lui atteint un certain niveau. La prochaine dimension de votre vie est facteur de ce que vous définissez, en termes de relation avec Dieu maintenant.
Ma prière en ce moment, pendant que mes doigts rédigent ce texte, est que le Saint-Esprit vous aide à aller plus loin dans votre intimité avec notre « Abba » céleste.

Charles ZOKOLA